LES DESSINS

C’est tout d’abord l’arrivée d’un nouveau personnage, mi-homme, mi-bête, tantôt, effrayant animal mythique, tantôt, animal d’une proche compagnie. Quoi qu’il en soit, ces choses entourent, encadrent, jaillissent, chevauchent ou sont chevauchées, s’échappent ou deviennent partie intégrante des formes humaines que le dessin de Privat, comme sa peinture, déroule dans toute l’oeuvre. Elles peuvent jouer avec ces formes mais elles peuvent aussi s’y incruster telle une tumeur porteuse d’horreur. Ces dragons, ces griffons, ces phénix, ces licornes, ces manticores et autres monstruosités sorties de notre imaginaire sont des miroirs du monde où cohabitent et s’affrontent le merveilleux et le cauchemar. Le diable aux corps.