« L’angoisse,c’est la disparition de la certitude »
V.Hugo, Les Misérables
Comme toi lecteur,je découvre la mystérieuse série des processions.J’épie tous les rôles comme si leur statuaire allait subitement passer du glacé à la carnation.J’en viens à (me)dire =
Les portes qu’on ouvre par mégarde et par OÙ s’échappe la mémoire.
Quand on sollicite B.P., ses réponses n’écartent rien de sincère ni d’inquiet; son parler-vrai ne souffre pas la pudeur, encore moins l’incandescence. C’est un pacte.
Je me dis aussi que c’est toujours un peu pénible de vouloir commenter un dessin ou un tableau sous l’angle démiurgique, ou pire, économique.Tout le loisir de la vie, alors, décline:
Odeurs, sons, phosphènes.
Finalement, les peintres sont bien lotis. Ils pratiquent l’art du lux comme celui du rosier = tailler hiver, tailler été, tailler, tailler !
Textes de Thierry Delhourme « extraits de la colline sans fin » voir tous les textes